Un peu d'histoire...

      Cette église est située sur le terroir du Castellet, au quartier de l’Aouco. 

     Son origine provient d’un miracle, dont le bénéficiaire fut un bûcheron Bartoumiou. Il s’était blessé à la jambe : ayant invoqué sainte Anne, celle-ci lui apparut et le guérit. Mais, elle lui ordonna de faire construire en cet endroit une chapelle en son honneur. Bartoumiou, s’étant présenté aux Consuls du Castellet pour obtenir l’autorisation, ceux-ci lui demandèrent une preuve de sa vision. La Sainte lui apparut une seconde fois et lui remis comme gage de sa mission une riche chaîne d’or (la Cadeno), qui fut le premier apport à la somme nécessaire à l’édification de la chapelle. Cette chaîne serait aujourd’hui détenue par une famille de Cuges.

    Mais, elle fut détruite à la Révolution de 1790. De nombreux objets de culte furent alors brûlés sur la place publique. Une statue de sainte Anne fut cependant cachée, par une paroissienne, qui la préserva ainsi de la destruction.

    En 1810, des chrétiens locaux entreprirent de reconstruire la chapelle.

    Elle fut même agrandie, et en 1828 elle fut érigée en paroisse.

   Les deux chapelles latérales furent construites en 1883 et c’est alors que la première pierre du clocher fut posée. Le chevet est plat, l’édifice est couvert par un plafond.

    Le 20 aout 1944, les alliés y installent deux batteries, afin d’ouvrir le feu sur le viaduc de Bandol.

  Au cours du temps et particulièrement au cours du XIXè siècle, un certain nombre d'ex-votos en ont tapissés les murs.